Une cause qui me tient à cœur !
J’aimerais vous parler d’un sujet très important : L’autoédition.
Pour ceux qui ignorent ce que c’est, c’est lorsqu’un auteur décide d’assumer lui-même la publication de son livre. Il n’a pas d’éditeur pour s’occuper de la correction, de la couverture, de la promotion, de l’impression, de la distribution… etc. Il fait tout lui-même, à ses frais. Et pour la plupart d’entre nous, nous ne vivons pas de notre plume. Nous avons un métier à côté et nous devons nous débrouiller avec nos propres moyens.
De ce fait, je vous laisse imaginer le travail colossal que cela représente lorsque vous voulez publier un livre tout en assurant un autre métier, une vie de famille et des activités annexes.
Malheureusement, l’autoédition pâtit d’une mauvaise image. Pour illustrer le problème, je crois que la phrase suivante ne peut pas être plus claire : « N’importe qui peut publier n’importe quoi »… et que nous le voulions ou non, cette mauvaise image est parfois attribuée à tort à des auteurs pourtant très talentueux, qui nous offrent de véritables pépites littéraires, simplement parce qu’ils ont décidé de rester indépendants.
Aujourd’hui, à moins que vous ne soyez vous-mêmes auteur autoédité ou passionné de littérature et adepte des réseaux sociaux littéraires, vous ne découvrez généralement nos livres que lorsque vous tombez sur nous par hasard lors d’un marché, d’une dédicace en magasin ou d’un salon littéraire régional. La plupart des lecteurs occasionnels ne savent même pas ce qu’est l’autoédition. Pour eux, un livre se trouve dans leurs magasins ou librairies habituels, et très souvent dans le rayon des best-sellers.
Il est rare que vous trouviez nos livres en librairies. En tout cas, ceux-ci représentent souvent moins de 1 % des livres présents dans les rayons alors que certaines plateformes d’autoédition nous permettent aujourd’hui de bénéficier des mêmes avantages, conditions de distribution et retours d’invendus que les auteurs édités, et c’est justement notre absence en librairie qui nous empêche, entre autres, de faire connaître notre travail.
Il faut en effet comprendre les libraires et ne pas oublier que ceux-ci doivent faire en sorte de maintenir leur commerce à flot. Ce qu’ils mettent en rayon, ils doivent le vendre ou s’assurer qu’ils pourront se faire rembourser les invendus. Alors, dire oui à un auteur indépendant, souvent synonyme d’inconnu, c’est prendre le risque d’investir dans des œuvres qui ne rapporteront peut-être rien. Par ailleurs, cela représente un certain temps à investir qui pourrait servir à d’autres tâches plus lucratives.
Le système est ainsi fait, et il n’y a rien d’illogique. Mais nous pouvons changer cela et c’est justement cette cause que je veux défendre. Je veux faire connaître l’autoédition au plus grand nombre afin de faire comprendre que les œuvres les plus authentiques, surprenantes et originales se trouvent bel et bien dans ce mode de publication… pour la simple et bonne raison que rien ne peut interférer avec notre créativité. Personne ne peut nous imposer de modifier nos textes pour convenir aux bonnes habitudes et aux règles marketing de « ce qui se vend bien ».
Plus nombreux vous serez à demander des auteurs autoédités à vos libraires et plus nombreux seront ceux qui décideront de créer un rayon dédié à nos livres. Dès le moment où ces rayons existeront dans toutes les librairies de France, plus aucune barrière ne pourra nous empêcher de vous faire découvrir nos histoires.
C’est donc à vous de jouer à présent. Si vous souhaitez découvrir d’autres œuvres et auteurs indépendants, partagez ce message autour de vous avec le plus grand nombre, discutez-en avec vos libraires… faites entendre notre voix !
Pour ma part, je continuerai de défendre cette cause et de vous divertir avec mes romans.
À très bientôt